timberland chaussures nike tn bras qui lui

Dans les clartés rouges du couchant, la jeune fille se haussait vers lui. Le mur, à cet endroit, était bas, mais la hauteur se trouvait encore trop grande. Silvère se coucha sur le chaperon, la petite paysanne se dressa sur la pointe des pieds. Ils ne disaient rien, ils se regardaient d'un air confus et souriant. Le jeune homme eut d'ailleurs voulu prolonger l'attitude de l'enfant. Elle levait vers lui une adorable tête, de grands yeux noirs, une bouche rouge, qui l'étonnaient et le remuaient singulièrement. Jamais il n'avait vu une fille de si près ; il ignorait qu'une bouche et des yeux pussent être survetement tn nike si plaisants à regarder. Tout lui paraissait avoir un charme inconnu, le fichu de couleur, le corset blanc, la jupe de cotonnade bleue, que tiraient les bretelles, tendues par le mouvement des épaules. Son regard glissa le long du timberland chaussures nike tn bras qui lui présentait l'outil ; jusqu'au coude, le bras était d'un brun doré, comme vêtu de hale ; mais plus loin, dans l'ombre de la honteuse d'elle et de son père. Elle courait se cacher au fond d'une écurie pour sangloter à l'aise, comprenant que, si l'on voyait ses larmes, on la martyriserait davantage. Et quand elle avait bien pleuré, elle allait baigner ses yeux dans la cuisine, elle reprenait son visage muet. Ce n'était pas son intérêt timberland chaussures tn seul qui la faisait se cacher ; elle poussait l'orgueil de ses forces précoces jusqu'à ne plus vouloir paraitre une enfant. A la longue, tout devait s'aigrir en elle. Elle fut heureusement sauvée, en retrouvant les tendresses de sa nature aimante.

Le puits qui se trouvait dans la cour de la maison habitée par tante Dide et Silvère était un puits mitoyen. Le mur du Jas- Meiffren le coupait en deux. Anciennement, avant que l'enclos des Fouque fut réuni à la grande propriété voisine, les maraichers se servaient journellement de ce puits. Mais depuis l'achat du terrain, comme il était éloigné des communs, les habitants du Jas, qui avaient à leur disposition de vastes réservoirs, n'y puisaient pas un seau d'eau dans un mois. De l'autre coté, au contraire, chaque matin, on entendait grincer la poulie ; c'était Silvère qui tirait pour tante Dide l'eau nécessaire au ménage. Un jour, la poulie se fendit. Le jeune charron tailla lui même une belle et forte poulie de chêne qu'il posa le soir, après sa journée. Il lui fallut monter sur le mur. Quand il eut fini son travail, il tn 2011 requin femme puma resta à califourchon sur le chaperon du mur, se reposant, regardant curieusement la large étendue du Jas- Meiffren. Une paysanne qui arrachait les mauvaises herbes à quelques pas de lui finit par fixer son attention. On était en juillet, l'air brulait, bien que le soleil fut déjà au bord de l'horizon. La paysanne avait retiré sa casaque. En corset blanc, un fichu de couleur noué sur les épaules, les manches de chemise retroussées jusqu'aux coudes, elle était accroupie dans les plis de sa jupe de cotonnade bleue, que retenaient deux bretelles croisées derrière le dos. Elle marchait sur les genoux, arrachant activement l'ivraie qu'elle jetait dans un couffin.
Par niketnfrance88 le mardi 16 août 2011

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