Tu te feras tondre comme un agneau, avec ta bienveillance. Tu n'es pas un homme.
Je ne veux pas dire du mal de ton frère Francois ; mais, à ta place, je serais
joliment vexé de la facon pingre dont il se conduit à ton égard ; il gagne de
l'argent gros comme lui, à Marseille, et il ne t'enverrait jamais une misérable
pièce de vingt francs pour tes menus plaisirs. Si tu tombes un jour dans la
misère, je ne te conseille pas de t'adresser à lui. – Je n'ai besoin de
personne, répondait le jeune homme d'une voix fière et légèrement altérée. Mon
travail nous suffit à moi et à tante Dide. Vous êtes cruel, mon oncle. – Moi je
dis la vérité, voilà tout… Je voudrais t'ouvrir les yeux. Notre famille est
chaussures
nike shox nz3 une sale famille ; c'est triste, mais c'est comme ca. Il n'y a
pas jusqu'au petit Maxime, le fils d'Aristide, ce mioche de neuf ans, qui ne me
tire la langue quand il me rencontre. Cet enfant battra sa mère un jour, et ce
sera bien fait. C'est comme cette petite vipère d'Aristide, disait-il, c'est un
faux frère, un traitre. Est-ce que tu te laisses prendre à ses articles de
l'Indépendant, toi, Silvère ? Tu serais un fameux niais. Ils ne sont pas même
écrits en francais, ses articles. J'ai toujours dit que ce républicain de
contrebande s'entendait avec son digne père pour se moquer de nous. Tu verras
comme il retournera sa veste… Et son frère, l'illustre Eugène, ce gros bêta dont
les Rougon font tant d'embarras ! Est-ce qu'ils n'ont
chaussures
nike shox r4 pas le toupet de prétendre qu'il a à Paris
chaussures
nike shox torch une belle position !
Je la connais, moi, sa position.
Il est employé à la rue de Jérusalem ; c'est un mouchard… – Qui vous l'a dit ! ?
Vous n'en savez rien, interrompait Silvère, dont l'esprit droit finissait par
être blessé des accusations mensongères de son oncle. Ah ! je n'en sais rien ?
Tu crois cela ? Je te dis que c'est un mouchard… Tu te feras tondre comme un
agneau, avec ta bienveillance. Tu n'es pas un homme. Je ne veux pas dire du mal
de ton frère Francois ; mais, à ta place, je serais joliment vexé de la facon
pingre dont il se conduit à ton égard ; il gagne de l'argent gros comme lui, à
Marseille, et il ne t'enverrait jamais une misérable pièce de vingt francs pour
tes menus plaisirs. Si tu tombes un jour dans la misère, je ne te conseille pas
de t'adresser à lui. – Je n'ai besoin de personne, répondait le jeune homme
d'une voix fière et légèrement altérée. Mon travail nous suffit à moi et à tante
Dide. Vous êtes cruel, mon oncle. – Moi je dis la vérité, voilà tout… Je
voudrais t'ouvrir les yeux. Notre famille est une sale famille ; c'est triste,
mais c'est comme ca. Il n'y a pas jusqu'au petit Maxime, le fils d'Aristide, ce
mioche de neuf ans,
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battra sa mère un jour, et ce sera bien fait.
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