Il se promettait d'être très insolent. Ce fut ainsi qu'il assista à l'entrée des
insurgés et qu'il les suivit jusqu'à l'hotel de ville, avec le vague
pressentiment qu'il allait retrouver les amoureux de ce coté. Il finit, en
effet, par apercevoir sa cousine sur le banc où elle attendait Silvère. En la
voyant vêtue de sa grande pelisse et ayant à coté d'elle le drapeau rouge,
appuyé contre un pilier de la halle,
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anti-shoes tn nike lacoste il se mit à ricaner, à la plaisanter
grossièrement. La jeune fille, saisie à sa vue, ne trouva pas une parole. Elle
sanglotait sous les injures. Et tandis qu'elle était toute secouée par les
sanglots, la tête basse, se cachant la face, Justin l'appelait fille de forcat
et lui criait que le père Rébufat lui ferait danser une fameuse danse si jamais
elle s'avisait de rentrer au Jas-Meiffren. Pendant un quart d'heure, il la tint
ainsi frissonnante et meurtrie. Des gens avaient fait cercle, riant bêtement de
cette scène douloureuse. Quelques insurgés intervinrent enfin et menacèrent le
jeune homme de lui
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air max plus tn 8 homme administrer une correction exemplaire, s'il ne
laissait pas Miette tranquille. Mais Justin, tout en reculant, déclara qu'il ne
les craignait pas. Ce fut à ce moment que parut Silvère. Le jeune Rébufat, en
l'apercevant, fit un saut brusque, comme pour prendre la fuite ; il le
redoutait, le sachant beaucoup plus vigoureux que lui. Il ne put cependant
résister à la cuisante volupté d'insulter une dernière fois la jeune fille
devant son amoureux.
Rougon, en refermant la porte avec soin, dit à sa
mère d'une voix pleine de colère et de menaces : S'il lui arrive malheur, ce
sera de votre faute… Vous êtes une vieille folle, vous ne savez pas ce que vous
venez de faire. Mais Adélaide ne parut pas l'entendre ; elle alla jeter un
sarment dans le feu qui s'éteignait, en murmurant avec un vague sourire : Je
connais ca… Il restait des mois entiers dehors ; puis il me revenait mieux
portant. Elle parlait sans doute de Macquart. Cependant, Silvère regagna la
halle en courant. Comme il approchait de l'endroit où il avait laissé Miette, il
entendit un bruit violent de voix et vit un rassemblement qui lui firent hater
le pas. Une scène cruelle venait de se passer. Des curieux circulaient dans la
foule des insurgés, depuis que ces derniers s'étaient
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trouvait Justin, le fils du méger Rébufat, un garcon d'une vingtaine d'années,
créature chétive et louche qui nourrissait contre sa cousine Miette une haine
implacable. Au logis, il lui reprochait le pain qu'elle mangeait, il la traitait
comme une misérable ramassée par charité au coin d'une borne. Il est à croire
que l'enfant avait refusé d'être sa maitresse. Grêle, blafard, les membres trop
longs, le visage de travers, il se vengeait sur elle de sa propre laideur et des
mépris que la belle et puissante fille avait du lui témoigner. Son rêve caressé
était
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l'espionnait-il sans relache.
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